Les pèlerins d’Arès
La Vérité, c’est que le monde doit changer (28/7), dit Le Signe. A ce changement, un Pèlerin d’Arès apporte une contribution spécifique sous la forme d’une action simultanée sur soi et sur le monde : action sur soi par la pénitence*, action sur le monde par la moisson*.
*pénitence: n’a pas ici le sens de remord ou punition, mais c’est tout simplement l’effort d’aimer tous les humains, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix , de se libérer des préjugés et d’agir avec l’intelligence du coeur.
*moisson : signifie la recherche des épis mûrs, c’est à dire des femmes et des hommes prêts à devenir à leur tour des pénitents et des moissonneurs.
Un Pèlerin d’Arès a la même vie quotidienne que n’importe qui avec ses soucis, ses peines et ses joies, son travail, sa famille, etc.
Un pèlerin d’Arès est comme n’importe lequel de ses frères humains, à ce détail près — qui fait toute la différence — qu’il apporte chaque jour sa contribution au changement du monde (Le Signe : 28/7) en s’inspirant du sens que donne Le Signe à ce changement. Croyant libre et libérateur, existentialiste et humaniste, sa foi – dans le Créateur comme dans sa créature – est dynamique, évolutive et créatrice. Ainsi, il ne croit pas que la Parole fonde une religion. Au contraire, il voit dans la Parole un Appel à la libération spirituelle et donc libération de l’esprit de religion avec ses dogmes prétendus définitifs et ses cultes fixes et rigides. Il ne croit pas dans la capacité des systèmes qui dominent et divisent – qu’ils soient religieux, politiques, juridiques, idéologiques – à changer l’humanité par l’action de masse.
Il ne se prétend pas supérieur aux autres croyants ou humanistes, et encore moins sauvé par sa seule foi.
Mais il croit dans la volonté et les efforts pour se créer bon en chassant le mal au fond de lui, en acquérant l’amour, le pardon, la paix et en retrouvant l’intelligence spirituelle, l’intelligence du cœur associée à l’intelligence intellectuelle. C’est cela que Le Signe appelle pénitence. Il croit aussi dans sa capacité à motiver d’autres hommes à réveiller cette Vie en eux : c’est la Moisson. Il croit enfin à l’insurgeance qui consiste à imaginer et mettre en œuvre des actions collectives pacifiques visant à faire pression sur les pouvoirs pour modifier l’organisation de la société et faciliter l’infusion et la diffusion du Bien (ex: Les PUCS : https://pucs.fr/ ). Avec tous les autres Pèlerins d’Arès, il forme une fraternité sans structure, sans hiérarchie ni chefs d’aucune sorte, un petit reste qui prépare le grand Jour du retour du Bien, une « anarchie ou anarkhia » d’âmes libres réunies par Le Signe et unie à toute l’humanité qui œuvre au développement du Bien dans le monde.